Alice au pays des petites vieilles: mon éventail à aiguilles
Alice aurait pu rester là jusqu'au jour
d'aujourd'hui, si le Lapin Blanc n'était
passé à travers la salle pour se rendre chez la Duchesse. Il était
aussi élégant
que faire se pouvait, et d'une main tenait une paire de gants de
chevreau
blanc, et de l'autre un éventail, et il ne cessait de marmonner : «
oh, la
Duchesse, la Duchesse ! Oh, ne sera-t-elle pas en rage si je l'ai fait
attendre ! »
Mais, savez-vous, il n'avait pas vu Alice. Aussi, quand elle se mit à
lui
dire : « S'il vous plaît, Monsieur... » sa voix sembla venir du
plafond,
car sa tête était tout là-haut. Et le Lapin en fut terriblement
effrayé :
il laissa tomber ses gants, l'éventail, et il se sauva de toute la
vitesse
dont il était capable.
Une chose vraiment très curieuse se produisit alors, Alice ramassa l'éventail, et elle s'éventa, et, écoutez bien, elle redevint toute petite, si petite que, en moins d'une minute, elle n'était plus que de la taille d'une souris !
L'éventail d'Alice je l'imagine comme le mien coloré, printanier... un petit peu farfelu...
mais le mien ne me servira pas à m'éventer mais à ranger de manière ludique ce qui servait avant aux mamies: ma collection d'aiguilles à tricoter!
(Mon range aiguilles: tissus de récup, le vert de l'intérieur est un recyclage d'un vieux bandeau des mini-moi, peinture sur tissu pour le défis nature et perles de mon stock.)